Sa première publication date de 1992, grâce à un ami qui l’a initié à l’imprimerie. Ce premier livre a plu à Jacques Noël, libraire d’Un Regard Moderne à Paris, qui a accepté de le vendre. Blex Bolex travaille généralement seul, mais il lui est arrivé de participer à des collectifs, notamment pour Le Dernier Cri, durant leur période parisienne de 1993 à 1995. Il collabore souvent avec de petites structures comme United Dead Artists ou CBO. L’édition indépendante répond parfaitement à son besoin de liberté. Depuis 2000, il illustre pour la jeunesse au Seuil, Nathan, Thierry Magnier ou Albin Michel... Cette nouvelle direction dans son travail l’a obligé à repenser son dessin en terme de clarté et de simplicité. Son expérience de la sérigraphie s’est avérée très utile pour solutionner bon nombre de problèmes liés à l’expression graphique. Son style très efficace peut rappeler la ligne claire et les illustrés des années 50, à la différence près que Blex Bolex ne cerne pas ou peu son dessin : il laisse les formes pleines et le rapport des teintes s’imposer d’eux-mêmes. Il utilise différentes techniques avec cohérence allant du trait à la peinture, en passant par l’outil numérique. En 2006, il publie « L’œil privé » chez les Requins Marteaux, premier véritable album de bandes dessinées pour lui. Toutes les possibilités du livre, de l’édition et de l’imprimé le passionnent. Depuis peu, Blex Bolex vit et travaille à Berlin, haut lieu de la culture alternative, toujours à la pointe de la création artistique. Hasard ?